Installation : le dilemme des jeunes médecins


Interview vidéo du Dr Yannick Schmitt, Lingolsheim, Bas-Rhin, ancien président de REAGJIR (Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants) sur jim.fr

Selon une récente enquête de l’Ordre des Médecins, à laquelle ont participé les organisations de jeunes médecins, nombre de nouveaux diplômés envisagent l’exercice libéral, y compris en zone sous dense.

Pourtant beaucoup hésitent à franchir le pas, au point que les plus anciens les accusent, parfois, de manquer d’engagement ou d’esprit professionnel.

Pour comprendre les freins à l’installation et ce qui pourrait la favoriser, le JIM a interrogé le Dr Yannick Schmitt, généraliste installé et président de REAGJIR (Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants).

Lien vers la page dédiée sur le site jim.fr : installation_le_dilemme_des_jeunes_medecins

Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/334475123


Le pharmacien prescripteur ? Les Français disent oui !


Selon le sondage publié par ODOXA.FR le 5 mars 2018 pour l’OCP, Le Quotidien du pharmacien, et EBRA :

56% des Français estiment anormal le passage obligé chez le médecin pour renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée !

Français et pharmaciens sont favorables à un élargissement du rôle du pharmacien… 

71% des Français pensent que ces professionnels de la santé devraient jouer un rôle plus grand.

…et adhèrent largement à la prescription pharmaceutique et aux bilans de médications proposés en pharmacie.

70% des Français et 87% des pharmaciens sont favorables à la prescription pharmaceutique;
75% des Français et 90% des pharmaciens estiment que les bilans de médication proposés par les pharmaciens sont une bonne idée

Mais Français et pharmaciens expriment en revanche un profond désaccord sur la vente de médicaments à l’unité :

Alors que les Français seraient 85% à y être favorables – estimant que cela leur ferait faire des économies ainsi qu’à la sécurité sociale – les pharmaciens seraient, eux, une proportion inverse de 83% à s’y montrer opposés.
Mais c’est bien compréhensible car 9 pharmaciens sur 10 pensent que cela leur coûterait à la fois beaucoup de temps et, donc, leur ferait perdre de l’argent…

Le pharmacien apparaît comme un interlocuteur santé incontournable :

Les Français sollicitent directement leur pharmacien avant de voir leur médecin (une pratique courante pour près de 6 Français sur 10) et souhaitent faciliter l’échange avec lui : 63% des Français (75% des 18-24 ans) seraient intéressés par une application mobile qui permettrait d’être en lien avec leur pharmacien.


Source et accès au sondage : http://www.odoxa.fr/sondage/pharmacien-prescripteur-francais-disent-oui/


Publication de l’ordonnance relative à l’adaptation des conditions de création, transfert, regroupement et cession des officines de pharmacie


Le 3 janvier 2018, l’ordonnance n°2018-3 est prise en application de l’article 204 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé français.

Cette ordonnance habilite le Gouvernement à prendre, dans un délai de vingt-quatre mois, les mesures d’amélioration et de simplification du système de santé relevant du domaine de la loi visant à adapter les conditions de création, de transfert, de regroupement et de cession des officines de pharmacie, notamment au sein d’une commune ou de communes avoisinantes.

La présente ordonnance a trois objectifs :

  • Rééquilibrer le maillage officinal entre les zones sur-denses et les zones sous-denses, en prenant en considération l’évolution des modes de vie et de consommation. Cela se traduit par l’allègement ou la suppression de certaines contraintes actuelles et par une évolution des définitions afin d’améliorer la pertinence des implantations au regard des besoins ;
  • Instaurer des mesures propres à certains territoires pour préserver le réseau officinal, y compris dans les territoires ruraux ;
  • Simplifier et alléger les procédures administratives pour les pharmaciens et pour les agences régionales de santé concernant l’instruction des demandes d’autorisation de création, transfert ou regroupement d’officines et clarifier les règles applicables.

Elle se traduit en pratique ainsi :

  • Retour des créations éventuelles dans les zones franches, zones de revitalisation et les « quartiers prioritaires ».
  • Délai pour l’ouverture des créations/transferts/regroupements/ porté de 1 an à 2 ans après l’autorisation.
  • Définition des unités géographiques conduisant à la notion de quartier pour les regroupements et transferts en fonction de la population résidente.
  • Regroupements possibles sur tout emplacement du territoire national des pharmacies en surnombre dans une commune – les licences des pharmacies regroupées restant prises en compte pendant 12 ans pour les autorisations ultérieures dans la commune.
  • Précisions sur la notion « d’approvisionnement compromis » dans les communes d’origine et définition des conditions d’une « desserte optimale » s’imposant à l’ARS.
  • Les restructurations conduisant à la cessation définitive d’activité d’une pharmacie doivent être soumise à l’ARS.
  • Dans les territoires (définis par arrêté d’ARS) où l’accès aux médicaments n’est pas satisfaisant, des dérogations peuvent autoriser les transferts et regroupements auprès des centres commerciaux, centres et maisons de santé.
  • Dispositions spécifiques aux aéroports.
  • La possibilité expérimentale d’exercer sur plusieurs sites, qui avait été évoquée, n’est pas stipulée dans l’ordonnance.
  • L’interdiction de cession ou de nouveau regroupement pendant 5 ans, suite à un premier regroupement ou transfert, disparaît.

Le décret d’application n’étant pas encore publié au journal officiel, les modifications apportées par cette ordonnance n°2018-3 au Code de la Santé Publique ne s’appliquent pas encore.

Les conditions de création, de transfert, de regroupement et de cession des officines de pharmacie du Code de la Santé Publique actuel restent donc applicables.


Publication au Journal Officiel du 4 janvier 2018 :


Pharmaciens, réussissez votre accessibilité


Le 1 Janvier 2015, la délégation ministérielle à l’accessibilité à publié le Guide de l’accessibilité.

Ce guide, auquel l’ordre des pharmaciens a participé, fait suite à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances.

Les locaux des professionnels de santé ouverts aux patients sont des établissements recevant du public (ERP) au sens du code de la construction et de l’habitation.

Dans le cadre d’une acquisition, d’un transfert ou un regroupement il n’est pas inutile de le consulter :

http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_Reussir_accessibilite.pdf